Elle s’était annoncée, on savait qu’elle arrivait…
Et puis voilà l’heure a sonné.
Je me demande si dans ces moments là, c’est la mort qui s’en vient… ou la vie qui s’en va.
Et puis voilà l’heure a sonné.
Je me demande si dans ces moments là, c’est la mort qui s’en vient… ou la vie qui s’en va.
Et me voilà en dérive dans mes souvenirs, souvenirs exhumés par cette mort confirmée.
Souvenirs d’enfants, d’enfants chanceux, heureux,
A l’abri des soucis de famille, de ceux qui crèvent le cœur et étouffent le bonheur.
Je le vois fier dans sa Mercedes argentée, accompagnée de son amour et sa beauté,
Je le vois nous emmenant donner à manger aux poneys, nous offrant des bonbons par poignées.
Je le vois jeune et élégant, avec mes yeux d’enfant,
Je le vois plein d’idées et de projets, toujours porté par la nouveauté,
Je le vois heureux de son bébé enfin arrivé,
Sans savoir qu’une fois la nuit tombée, il se laisse emporter…
Pas certain, de vouloir accueillir un autre matin.
Je le vois, dans ma peine et ma rage d’adolescente, impuissante.
Je le vois sans vouloir le voir vraiment, parce qu’en vieillissant on comprends que certains tourments sont trop grands .
Je ne le verrai plus, ni bourru, ni abattu, ni vaincu.
Seulement dans mes souvenirs d’enfants, d’enfants chanceux, heureux.
Ça ne m’a pas empêché de pleurer … de partir marcher dans la forêt,
Sur les traces d’une autre mort, que nous avions déposée non sans effort
Au cœur du dernier hiver, avec mon père.
Je n’y étais jamais retournée, pas certaine d’assumer ce que ça me ferait.
Et voilà qu’aujourd’hui, mes pas m’y ont conduit.
Lorsque j’ai vu les ossements dépouillés de leur chaire, reposer sur la Terre
Près à retourner dans leur antre, peut-être en attendant l’accueil d’un prochain ventre,
J’ai compris, le cycle de vie.
Momentanément accepté la beauté et le sentiment de paix
Lié à la vie qui s’en est allée.
Goûté à la sérénité,
Que la mort ne soit pas une tragédie,
Mais un simple chemin de vie.
Seulement dans mes souvenirs d’enfants, d’enfants chanceux, heureux.
Ça ne m’a pas empêché de pleurer … de partir marcher dans la forêt,
Sur les traces d’une autre mort, que nous avions déposée non sans effort
Au cœur du dernier hiver, avec mon père.
Je n’y étais jamais retournée, pas certaine d’assumer ce que ça me ferait.
Et voilà qu’aujourd’hui, mes pas m’y ont conduit.
Lorsque j’ai vu les ossements dépouillés de leur chaire, reposer sur la Terre
Près à retourner dans leur antre, peut-être en attendant l’accueil d’un prochain ventre,
J’ai compris, le cycle de vie.
Momentanément accepté la beauté et le sentiment de paix
Lié à la vie qui s’en est allée.
Goûté à la sérénité,
Que la mort ne soit pas une tragédie,
Mais un simple chemin de vie.
Puis l’arbre et son tronc dévié, tandis que les corneilles
tournoyaient,
M’ont accompagné,
Le temps de t’honorer.
De revisiter mes souvenirs d’enfant qui t’adorait.
De te remercier, pour ce que tu m’as permis d’approcher.
M’ont accompagné,
Le temps de t’honorer.
De revisiter mes souvenirs d’enfant qui t’adorait.
De te remercier, pour ce que tu m’as permis d’approcher.
Bon vent mon tonton
Je t’aime
Je t’aime
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