lundi 17 novembre 2014

Femme objet, femme sacrée

Il y a quelques jours j’ai lu un article sur le blog de fleur de paix, ici, au sujet de mères qui se faisaient kidnapper leurs bébés sitôt accouchés. Ces mêmes mères, avaient de surcroit, été inséminées de force… complètement atroce. L’article poursuivait en mentionnant que ce phénomène avait commencé il y a environ 20 ans, et c’était nettement accru au fil des ans. Toute à mon émotion, j’ai mis un certain temps à comprendre le réel de la situation. Il était en fait question de vaches à lait, attelée à la productivité, considérées comme des objets,  marchandées, monnayées, dépouillées de leurs bébés au profit d’une industrie, de lobby.

En lisant l’article au sujet des femmes indiennes ici, stérilisées, voir décédées j’ai eu le même émotion, celle de mettre un certain temps à comprendre le réel de la situation. Cette fois-ci il n’était plus question de vaches laitières, mais de femmes qui auraient dû être entières. Entières dans leurs entrailles, entières de leur possibilité d’être considérées, respectées, écoutées. Entières dans le fait de ne pas être délaissées, forcées de compenser, le fait d’exister. Le fait d’exister au féminin sans autre destin, que d’offrir des garçons pour se garantir un soupçon de compassion.  Femmes objets, attelées à la productivité, marchandées, monnayées, dépouillées de leur féminité, au profit d’une société, qui a oublié de penser que sans les femmes, le monde court au drame.

Rassembler des femmes pour les stériliser, mais où avons nous mis notre dignité, notre respect pour ce que la féminité apporte à l’humanité ? Quand cela va t’il cesser ? Ce rapport à la femme utilitaire;  employée pour faire la guère, monnayer l’adultère, mettre au monde des mercenaires, peupler de nouvelles contrées, fournir de la main d’œuvre bon marché, des soldats pour les combats, de la chaire à canon telles des usines de production !

J’ai mal au cœur, j’ai mal au ventre, que des humains, que des médecins, cautionnent, rançonnent ce genre de pratiques politiques. Nos grands-mères et nos mères se sont démenées pour l’égalité. Il faut à présent ajouter l’équité, la liberté, l’impossibilité d’exploiter la féminité et la nécessité de la déclarer sacrée… pour l’éternité.


1 commentaire:

  1. Ouf.............

    Gros câlin. Tenons-nous la main, pour toutes les femmes et les femelles du monde. xoxox

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