
En lisant l’article au sujet des femmes indiennes ici,
stérilisées, voir décédées j’ai eu le même émotion, celle de mettre un certain
temps à comprendre le réel de la situation. Cette fois-ci il n’était plus
question de vaches laitières, mais de femmes qui auraient dû être entières.
Entières dans leurs entrailles, entières de leur possibilité d’être
considérées, respectées, écoutées. Entières dans le fait de ne pas être
délaissées, forcées de compenser, le fait d’exister. Le fait d’exister au
féminin sans autre destin, que d’offrir des garçons pour se garantir un soupçon
de compassion. Femmes objets, attelées à
la productivité, marchandées, monnayées, dépouillées de leur féminité, au profit
d’une société, qui a oublié de penser que sans les femmes, le monde court au
drame.
Rassembler des femmes pour les stériliser, mais où avons nous mis notre dignité, notre respect pour ce que la féminité apporte à l’humanité ? Quand cela va t’il cesser ? Ce rapport à la femme utilitaire; employée pour faire la guère, monnayer l’adultère, mettre au monde des mercenaires, peupler de nouvelles contrées, fournir de la main d’œuvre bon marché, des soldats pour les combats, de la chaire à canon telles des usines de production !
Rassembler des femmes pour les stériliser, mais où avons nous mis notre dignité, notre respect pour ce que la féminité apporte à l’humanité ? Quand cela va t’il cesser ? Ce rapport à la femme utilitaire; employée pour faire la guère, monnayer l’adultère, mettre au monde des mercenaires, peupler de nouvelles contrées, fournir de la main d’œuvre bon marché, des soldats pour les combats, de la chaire à canon telles des usines de production !
J’ai mal au cœur, j’ai mal au ventre, que des humains, que
des médecins, cautionnent, rançonnent ce genre de pratiques politiques. Nos
grands-mères et nos mères se sont démenées pour l’égalité. Il faut à présent
ajouter l’équité, la liberté, l’impossibilité d’exploiter la féminité et la
nécessité de la déclarer sacrée… pour l’éternité.
Ouf.............
RépondreEffacerGros câlin. Tenons-nous la main, pour toutes les femmes et les femelles du monde. xoxox