Récemment, dans un cercle de paroles, une maman a confiée ne
pas réussir à atteindre les standards qu’elle s’était fixée et à quel point
elle ce décevait. Un sanglot l’a emportée, au bout duquel elle a jouté
« Mais peut-être que ça ne se peut pas, une maman comme ça. » Elle
venait d’ouvrir une boite de pandore; le tabou de la mère, de la mère parfaite,
de la femme éternellement coincée entre la vierge et la putain. Cette zone
sensible où la mère se doit être toujours égale à elle même, sans oublier la
patience, la douceur, la compassion, le calme, la compréhension et surtout
l’abnégation.
Et pourtant…
Les mères craquent parfois. Les mères craquent parce qu’elles ont aussi un cœur, une tête, une âme et des émotions de femme, de sœur, de voisine, de tante, de marraine, de travailleuse en plus d’être mère. Et tout ça est parfois bien difficile à concilier dans la douceur. Il y a des moments où tout se bouscule tel un dragon en puissance ou le mugissement d’une rivière surgissant de l’intérieur pour déborder et à défaut d’avoir un espace qui lui est dédié, déferler sur l’extérieur au grand complet… les enfants, le papa, mari, compagnon, les collèges de travail, les voisins et ainsi de suite. Alors tout le monde s’étonne, se surprend, réagit avec aigreur à ce dragon ou cette rivière libérée faisant jaillir la culpabilité, le doute, l’impuissance et la colère.
Les mères craquent parfois. Les mères craquent parce qu’elles ont aussi un cœur, une tête, une âme et des émotions de femme, de sœur, de voisine, de tante, de marraine, de travailleuse en plus d’être mère. Et tout ça est parfois bien difficile à concilier dans la douceur. Il y a des moments où tout se bouscule tel un dragon en puissance ou le mugissement d’une rivière surgissant de l’intérieur pour déborder et à défaut d’avoir un espace qui lui est dédié, déferler sur l’extérieur au grand complet… les enfants, le papa, mari, compagnon, les collèges de travail, les voisins et ainsi de suite. Alors tout le monde s’étonne, se surprend, réagit avec aigreur à ce dragon ou cette rivière libérée faisant jaillir la culpabilité, le doute, l’impuissance et la colère.
Et pourtant…
Il y a souvent, uniquement, un seul grand besoin de calme, de paix, de silence. Une denrée tellement rare dans la vie des mères.
Il y a souvent, uniquement, un seul grand besoin de calme, de paix, de silence. Une denrée tellement rare dans la vie des mères.
Trop longtemps on a cantonné les femmes dans une nature qui
n’est pas la leur. On a souhaité la femme en créature lisse et sculptée au gré
de ceux qui avaient pour mission de la former et de l’éduquer. On a cherché à
l’endiguer, à la contenir, sous toutes sortes de prétextes et plus ou moins
bonnes intentions. On a voulu la dompter, lui faire oublier la nature qui est
la sienne, celle qui saigne chaque mois pour se rappeler à sa vraie nature et
prêter vie autant à de nouveaux enfants, qu’à de nouvelles idées. Les soutiens
gorges ont beau avoir revolés finalement la femme ne s’est pas autant émancipée
qu’elle le voudrait.
Et pourtant…
La femme est un être cyclique, dont la nature, l’humeur et la créativité fluctue au fil de ses hormones et de ses lunes. Liée à la terre et au ciel, elle est un fragment d’univers humanisé. J’en conviens, il faut un certain temps pour apprivoiser l’idée. Il n’en reste pas moins que c’est la réalité. Les hormones et la lune ont leurs effets et pouvoirs sur notre nature et plus ceux-ci sont niés, plus ils sont intensifiés…. D’où le mugissement de la rivière et le dragon de la mère !
La femme est un être cyclique, dont la nature, l’humeur et la créativité fluctue au fil de ses hormones et de ses lunes. Liée à la terre et au ciel, elle est un fragment d’univers humanisé. J’en conviens, il faut un certain temps pour apprivoiser l’idée. Il n’en reste pas moins que c’est la réalité. Les hormones et la lune ont leurs effets et pouvoirs sur notre nature et plus ceux-ci sont niés, plus ils sont intensifiés…. D’où le mugissement de la rivière et le dragon de la mère !
Et pourtant…
Elle n’est pas esclave. On contraire elle est en pleine conscience, parfaitement consciente du don qui lui a été offert et qui lorsqu’il est reconnu devient un formidable allié. La rivière n’a alors plus besoin d’être contenue ou le dragon combattu, puisqu’en leur présence ce sont de nouveaux pouvoirs et de nouveaux possibles qui se dessinent et peuvent s’utiliser… à condition de prendre le temps de les apprivoiser et de les intégrer à notre cycle de vie. A condition de pouvoir repérer ces différents moments de notre cycle propres à la création, l’introspection ou la communication et d’en tenir compte le plus possible dans nos décisions, relations et réalisations. Parce que ce que nous sommes aujourd’hui, sera déjà en transformation demain, mais reviendra le mois prochain nous enjoignant à poursuivre notre œuvre de reconnaissance de soi, l’appréciation de notre intimité, la création de notre identité et de tout ce qui lui est lié. Pour que les femmes ne soient plus jamais ni des vierges, ni des putains et les mamans des dragons parce que menstrues, mais plutôt reconnues, comme être cycliques, uniques et féériques !
Elle n’est pas esclave. On contraire elle est en pleine conscience, parfaitement consciente du don qui lui a été offert et qui lorsqu’il est reconnu devient un formidable allié. La rivière n’a alors plus besoin d’être contenue ou le dragon combattu, puisqu’en leur présence ce sont de nouveaux pouvoirs et de nouveaux possibles qui se dessinent et peuvent s’utiliser… à condition de prendre le temps de les apprivoiser et de les intégrer à notre cycle de vie. A condition de pouvoir repérer ces différents moments de notre cycle propres à la création, l’introspection ou la communication et d’en tenir compte le plus possible dans nos décisions, relations et réalisations. Parce que ce que nous sommes aujourd’hui, sera déjà en transformation demain, mais reviendra le mois prochain nous enjoignant à poursuivre notre œuvre de reconnaissance de soi, l’appréciation de notre intimité, la création de notre identité et de tout ce qui lui est lié. Pour que les femmes ne soient plus jamais ni des vierges, ni des putains et les mamans des dragons parce que menstrues, mais plutôt reconnues, comme être cycliques, uniques et féériques !
Pour honorer la part de lumière, je vous invite à célébrer le solstice d'été !
À; Accueillir, le sud, la chaleur et la
sensualité
Mettre en lumière tout ce qui est encore à l’ombre de
vous
Révéler votre potentiel, votre créativité
Donner naissance à votre Soleil
Vous ressourcer, cultiver
votre pouvoir créatif en lien avec votre nature cyclique,
Découvrir le lien qui vous unit les unes aux autres, vivre un cercle de parole et former un clan, Danser votre lumière !!!
Découvrir le lien qui vous unit les unes aux autres, vivre un cercle de parole et former un clan, Danser votre lumière !!!
Chez vous, en
famille, entre amies, dans le petit cocon que vous vous serez créé pour
l’occasion où bien à la tente rouge de Chemins de traverse !
Bon été !
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