Mon grand père s’appelait en fait, pépé.
Mon Pépé est né le jour du printemps.
Mon Pépé est mort quelques jours avant le printemps.
Entre les deux il s’est passé presque cent ans.
Entre les deux il a eu 24 arrières petits enfants.
Entre les deux, il a vécu assez longtemps pour faire la paix avec tout ses tourments.
Entre les deux il s’est passé presque cent ans.
Entre les deux il a eu 24 arrières petits enfants.
Entre les deux, il a vécu assez longtemps pour faire la paix avec tout ses tourments.
Mon pépé était fermier, il cultivait la Terre Mère.
Mon pépé travaillait ses champs au fil du temps.
Mon pépé travaillait ses champs au fil du temps.
Mon pépé l’été, il coupait des branchages pour avoir du
feuillage, à offrir aux chèvres de ma grand-mère en hiver.
Mon pépé avait un couteau avec lequel il pouvait aussi bien
nettoyer le pied d’une vache blessée, qu’éplucher sa pomme au diner… et surtout
jamais il ne le lavait, cela l’’aurait fait rouiller!
Mon pépé était tellement vouté que l’on aurait dit un vieil
arbre courbé par les années.
Mon pépé même vouté, montait vaillamment son bois dans
l’escalier.
Mon pépé même vouté, cultivait son potager.
Mon pépé était bien impressionné que sa fille et son gendre
aient déménagé leurs enfants sur un autre continent.
Mon pépé était toujours intéressé par ce qui nous arrivait, dans notre contrée éloignée.
Mon pépé je suis revenue trois fois lui présenter mes enfants et chaque fois ses rides s’allongeaient en un sourire reconnaissant et bienveillant.
Mon pépé était toujours intéressé par ce qui nous arrivait, dans notre contrée éloignée.
Mon pépé je suis revenue trois fois lui présenter mes enfants et chaque fois ses rides s’allongeaient en un sourire reconnaissant et bienveillant.
Mon pépé ne parlait pas beaucoup, mais parfois ses yeux se
mettaient à briller et on savait qu’il nous aimait.
Mon pépé ne parlait pas beaucoup, pourtant il nous a appris
énormément.
Mon pépé ne parlait pas beaucoup, pourtant ses douze petits enfants avaient du chagrin lorsqu’il s’est éteint, mais surtout ils avaient tous quelque chose à raconter pour l’honorer au moment de l’enterrer.
Mon pépé ne parlait pas beaucoup, pourtant ses douze petits enfants avaient du chagrin lorsqu’il s’est éteint, mais surtout ils avaient tous quelque chose à raconter pour l’honorer au moment de l’enterrer.
C’est ce que j’ai raconté aujourd’hui aux enfants, venus
célébrer un rituel de printemps.
Pour rendre hommage à mon Pépé de Donzy et tout ce qu’il nous a transmis.
Pour qu’il devienne à présent Grand-Père Ciel et que l’on se souvienne...
Pour rendre hommage à mon Pépé de Donzy et tout ce qu’il nous a transmis.
Pour qu’il devienne à présent Grand-Père Ciel et que l’on se souvienne...
Toutes mes sympathies, c'est un très bel hommage, il avait l'air d'un pépé super!
RépondreEffacerMerci, c'était un pépé qui a fait nos souvenirs d'enfants !
RépondreEffacerUn très joli hommage...
RépondreEffacerToutes mes pensées.
c'est très beau ce que tu as écrit là... douces pensées !
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